
Mai, mois du reggae : une vibration forte, mais une réalité à repenser
Le mois de mai a une résonance particulière pour les amoureux du reggae et de la culture engagée. Porté par l’énergie de la musique consciente, ce mois fut marqué par deux événements majeurs à N’Djamena : le concert de Christian Koulnodji, alias James Le Popo, le 02 mai à Chrono Service, et le Festival Afro’On, tenu du 8 au 11 mai, en hommage à la mémoire de Bob Marley.
L’agence Tobemalko a eu l’honneur d’accompagner ces deux initiatives : d’une part, en tant qu’organisatrice du concert de James Le Popo, et d’autre part, comme partenaire stratégique pour la communication officielle du Festival Afro’On.
Si sur le plan artistique, les deux événements ont tenu leurs promesses avec des performances remarquables, une réflexion importante émerge : l’effet “Waouh” attendu de la 7e édition du Festival Afro’On n’a pas été pleinement ressenti par le public, ni par la communauté rasta.
Pourquoi ?
Derrière les défis techniques et logistiques souvent rencontrés, se cache une réalité que trop d’organisateurs minimisent : un événement, pour réussir, exige plus que du talent et de la volonté. Il faut une vraie stratégie, des moyens et de l’engagement.
Une leçon pour l’avenir : investir, planifier, collaborer
Trop souvent, les promoteurs attendent des miracles avec très peu de ressources. Or, l’impact d’un événement se mesure à la qualité de sa préparation : déploiement logistique, programmation, communication, accompagnement technique, confort du public, etc. Sans fond d’investissement minimal, l’idée reste à l’état d’ébauche.
L’engagement de Tobemalko
En tant qu’acteur de la communication culturelle et de l’événementiel au Tchad, Tobemalko reste engagé aux côtés des porteurs d’idées et de projets. Mais notre expérience nous pousse aussi à alerter : la passion ne suffit pas. Il faut structurer, anticiper, bâtir des événements qui inspirent et marquent durablement.
Ce mois de mai 2025 laissera une trace. Pas uniquement pour ce qui a été fait, mais pour ce que nous devons mieux faire.
Tobemalko, bâtisseur d’événements, générateur d’impact.