La 5ème édition d’Afro’On : Jah M’TATO en tête d’affiche
L’artiste musicien, chanteur, auteur –compositeur et reggaeman tchadien résidant au Ghana Jah M’TATO est la tête d’affiche de la 5ème édition du festival Afro’On qui se déroule du 11 au 14 mai 2023 à N’Djaména. Il a donné son impression à quelques jours de l’événement, à l’auditoire de l’Agence de communication digitale To Be Malko.
Afro’On est un festival reggae et pour Jah M’TATO, c’est une opportunité d’expression de son art. C’est un retour en communion avec son public puisqu’il a été, lors de la précédente édition d’Afro’On, l’artiste préféré du public. C’est d’ailleurs la raison principale qui a poussé les organisateurs à porter leur choix sur lui. « Dire ce que je pense et vivre l’instant avec les confrères tchadiens en reggae. Quand je fais le reggae en langues vernaculaires tchadiennes là-bas, les ghanéens ne comprennent rien dedans. Mais quand je le fais au Tchad, c’est comme faire un plat tchadien pour les tchadiens. Ils sauront tout de suite la valeur. On va exploiter le reggae tchadien », a relevé Jah M’TATO.
La musique reggae est là pour éveiller les consciences. Selon la philosophie rasta, vivre en paix c’est pouvoir exprimer l’amour du prochain en tout lieu et en tout temps. Il s’agit de faire vibrer les cœurs, de redonner le sourire à ce peuple qui est entredéchiré. Le thème retenu pour cette édition d’Afro’On est relatif à la question de la paix et du développement. Pour l’artiste, c’est l’occasion réellement souhaité de parler de la paix avec le public en musique. Car, elle est porteuse d’espoir. « On ne peut pas parlé de la paix de la bouche sans la vivre. Donc vivre la paix, c’est arrivé à dire la vérité. Mais quand tu ne récents pas la paix, c’est qu’il y’a quelque chose qui t’en empêche. Il faut donc ôter cette chose pour que vive la paix », a expliqué le reggaeman poursuivant : « Dénoncé ce n’est pas dire du mal de quelqu’un mais plutôt, dire ce qui ne marche pas pour que les choses ailles mieux pour tout le monde. Celui qui dénonce ne fait pas de mal. Si par exemple, on manque de carburant actuellement, c’est qu’il y a une erreur quelque part. Et cette erreur on doit arriver à se le dire pour évoluer ». Vivement, le rastaman Ja M’TATO souhaite la paix et le développement durable pour son peuple en apportant son grain de sel à ce festival.